Fairphone 2 : le smartphone que vous pouvez réparer

Le Fairphone 2 est le seul smartphone vendu en Europe qui a été délibérément conçu pour être réparé. Il respecte aussi, autant que possible, les êtres humains.

Smartphone - Fairphone - Fairphone 2 - schéma réparabilité

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Le Fairphone 2 est le seul smartphone vendu en Europe qui a été délibérément conçu pour être réparé. Il respecte aussi, autant que possible, les êtres humains.

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Numérique et environnement : en finir avec les idées reçues 1/3

Décryptage. Dans cette série d’articles, nous démontons les contrevérités qui soutiennent le discours dominant autour du Green IT et du numérique responsable pour vous aider à vous concentrer sur les solutions vraiment efficaces. Aujourd’hui : économies d’énergie, CO2 et électricité.

Generique - Vrai / faux

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Décryptage. Dans cette série d’articles, nous démontons les contrevérités qui soutiennent le discours dominant autour du Green IT et du numérique responsable pour vous aider à vous concentrer sur les solutions vraiment efficaces. Aujourd’hui : économies d’énergie, CO2 et électricité.

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Ce bracelet révolutionnaire qui détecte les maladies cardiaques chez les nourrissons coûte moins cher qu’un biberon

 

 

Chaque année dans le monde, deux millions de nourrissons décèdent de maladies foudroyantes non détectées. Pneumonie, maladie cardiaque congénitale, autant de pathologies mortelles qui touchent les enfants du globe. Ces maladies sont rarement détectées car pour cela, il faudrait que les enfants soient branchés à des moniteurs, à l’hôpital, 24 heures sur 24 pendant des semaines voire des mois, or c’est impossible dans les régions les plus pauvres de la planète. C’est ainsi qu’est « né » le projet « BORN », pour sauver ces bébés, grâce à un bracelet et une application mobile.

Le constat est aussi simple qu’alarmant, chaque minute de chaque jour dans le monde, 8 nouveau-nés décèdent des suites de maladies détectées trop tard. The Newborn Foundation, comme son nom l’indique, prend très à coeur de régler cette situation. Selon les chiffres qu’ils avancent, 41 % des décès chez les enfants de moins de cinq ans concernent les nouveau-nés, surtout dans le mois après leur naissance. Mais grâce à une technologie vieille de plus de dix ans et une application mobile, ils pensent résoudre ce problème. Un oxymètre mesure les données physiologiques d’un individu, via un petit dispositif attaché à une partie du corps.

Bracelet, bébé, oxymètre

Vous avez sûrement déjà dû utiliser ce genre d’appareil, lors d’un séjour à l’hôpital ou chez le médecin, cela ressemble souvent à un petit gadget relié au doigt. L’oxymètre relève le taux d’oxygène dans le corps et peut signaler un dysfonctionnement. « BORN« , acronyme pour « Birth Oximetry Routine for Newborns », propose ainsi d’étendre ce dispositif habituellement utilisé en milieu hospitalier dans les pays les plus développés aux pays plus en difficulté. Le principe est très simple, en lieu et place de toute la machinerie nécessaire pour récolter les données, tous les moniteurs et autres appareils bruyants et très chers, il suffira d’un petit bracelet émettant une lumière rouge et d’un smartphone. Le capteur, attaché au pied ou au bras du nouveau-né, est ensuite relié via un cable à un téléphone qui fait office de moniteur. Une application remplace tout l’outillage habituel et envoie en temps réel les données, les médecins peuvent ainsi agir en quelques minutes.

Si certaines voix s’élèvent en estimant que ces tests ne sont pas toujours pertinents et risquent d’inquiéter les parents pour rien, la fondation met en avant une étude réalisée au Royaume-Uni, qui démontre que 79 % des bébés ayant échoué à un test oxymétrique présentaient de sérieux troubles pulmonaires et cardiaques. Partant de là, la fondation dirige tout d’abord ses efforts en Chine, où le procédé ne coûte que quelques centimes. De même, les USA sont aussi un gros chantier pour BORN, surtout quand on connait le coût des soins. Outre-Atlantique, l’utilisation du bracelet revient à cinq dollars (4, 6 €), ce qui permettra à beaucoup de personnes d’en profiter. C’est dans ce cadre que BORN a été choisi par l’ONU, avec 14 autres organismes, dans le cadre du projet visant à venir en aide aux plus défavorisés au travers de 17 objectifs spécifiques.

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Avec cette première miniaturisation des moyens médicaux, aura-t-on un jour tout un hôpital portatif dans notre smartphone, tout en étant nous-mêmes reliés à plusieurs bracelets ou autres dispositifs ? C’est aussi une inquiétude de certains qui craignent que cette dépendance à la technologie ne soit pas toujours bénéfique. Et vous, êtes-vous prêt à faire porter à votre nouveau-né son premier bracelet connecté ?

Source: Daily Geek RSS

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La fin d’un calvaire : la science démontre enfin que les victimes de fatigue chronique sont réellement malades

 

 

Le constat est sans appel : les douleurs physiques sont mieux considérées que les souffrances psychologiques. Une entreprise accepte plus facilement les absences dues à un mal de dos que celles liées à une dépression. Ainsi, le syndrome de fatigue chronique a longtemps été considéré comme une maladie imaginaire. SooCurious vous en dit plus sur les dernières études publiées.

Pendant longtemps, la communauté médicale a considéré le syndrome de fatigue chronique (SFC) comme une maladie psychosomatique. Un article, publié dans le magazine américain « NewsWeek » en 1990, l’avait même surnommé « Yuppie la grippe » ou « maladie zombie ». Cette maladie, reconnue en 1992 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se caractérise par une fatigue persistante et inexpliquée qui dure malgré les efforts de la personne atteinte. Les malades se plaignent également de douleurs musculaires et articulaires. Jusqu’à présent, les chercheurs divergent sur les origines de cette épidémie qui touche 1 million de personnes aux Etats-Unis, 250 000 en Grande-Bretagne et 150 000 en France. Elles peuvent être virales ou bactériennes, alimentaires ou neurologiques.

Fatigue chronique

En 2005, Leonard Jason, professeur américain de psychologie lui-même atteint, a réalisé un essai clinique sans médicament. Des milliers de patients ont été consultés au hasard afin de répondre à un questionnaire sur les symptômes. Des tests ont par ailleurs été effectués sur 100 malades en variant les thérapies comportementales et cognitives avec les méthodes de relaxation. Les scientifiques ont remarqué une différence de réaction chez les patients américains par rapport aux malades britanniques. De plus, ceux qui avaient appris à rester dans leur enveloppe d’énergie avaient des meilleurs résultats que les autres.

En 2011, des chercheurs britanniques, notamment Peter White et Simon Wessely, ont effectué un autre essai clinique sur 641 personnes atteintes de la pathologie aussi appelée encéphalomyélite myalgique (ME). L’idée était de comparer quatre approches de traitement : des soins standards et/ou en combinaison avec de l’exercice progressif ou avec l’apprentissage à éviter ou réduire la fatigue d’une part, et la thérapie cognitivo-comportementale d’autre part. Ils ont estimé qu’une attitude positive pouvait permettre aux malades de se remettre de la fatigue chronique. Problème : cette étude a été rejetée par les patients car elle se concentre uniquement sur l’exercice et la thérapie cognitive. Ces derniers soulignent que cette approche fait à tort la part belle aux facteurs psychologiques du syndrome.

fatigue-lit

D’autres scientifiques, notamment français, pensent que le syndrome de fatigue chronique fait suite à un dysfonctionnement du système immunitaire dans les cellules ou les éléments biochimiques chargés de combattre les infections. Hugh Perry, de l’université de Southampton en Grande-Bretagne, valide cette théorie. Pour lui, ce sont les cellules immunitaires présentes dans le cerveau qui causent une inflammation. Il faut peut-être améliorer la façon dont le cerveau perçoit les symptômes, pense-t-il. De fait, les personnes exposées aux pesticides ou insecticides seraient plus vulnérables que d’autres. Une chose est sûre : l’épidémie frappe les femmes beaucoup plus que les hommes.

Deux rapports commandités par le gouvernement américain, en 2015, ont mis tout le monde d’accord. Et pour cause : ils attestent qu’il s’agit bel et bien d’une maladie physique et non psychologique. Fin octobre, le NIH (National Institutes of Health) a annoncé qu’un nouveau programme de recherche sur le syndrome de fatigue chronique serait bientôt lancé.

Fatigue chronique

Les résultats de ces études sont étonnants. Les scientifiques font en outre savoir qu’il existe autant de formes de syndrome de fatigue chronique que de types de cancer. D’où la difficulté de soigner ce genre de maladie dont les origines sont partiellement méconnues. Si ce genre d’enquête vous passionne, découvrez celle-ci qui revient sur les bienfaits supposés du sport. Que pensez-vous de cette pathologie qui souffre encore d’un manque de reconnaissance en France ?

Source: Daily Geek RSS

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